Il est désormais obligatoire de communiquer sur la performance énergétique des logements dès la diffusion des annonces de vente et location. Cette performance s’exprime sous la forme d’une étiquette, avec des lettres allant de A à G et des couleurs allant du vert au rouge.
Elle dépend de la consommation d’énergie dans le bien et de la pollution produite. Le principe du double seuil s’appliquant à l’évaluation de la performance énergétique, pour qu’un bien soit jugé très performant et obtienne la note de A, sa consommation ne doit pas excéder 70 KWh/m²/an et il ne soit pas émettre plus de 6 kg de CO2/m²/an.
Pour tous les biens ne respectant pas ces seuils, des conseils sont fournis par l’opérateur DPE afin de faire baisser la consommation et la pollution. Pour les logements considérés comme des passoires thermiques (classés F et G), des recommandations très spécifiques sont données. Ces logements doivent d’ailleurs faire l’objet d’un examen complémentaire, l’audit énergétique, pour toute vente réalisée après le 1er septembre 2022.
Suite à la réforme DPE en vigueur depuis l’été 2021, les conditions de validité de certains diagnostics ont été modifiées. Aussi les DPE édités avant le 1er juillet 2021 ne sont-ils plus valables 10 ans, mais seulement jusqu’au 31 décembre 2024, voire jusqu’au 31 décembre 2022 pour les examens antérieurs à 2018.